VALLÉE SCIENTIFIQUE DE LA BIÈVRE, le SDRIF, la Trame verte et bleue, le Plan vert en Ile de France...
La nature en ville : des enjeux paysagers et sociétaux, RESPECTER et RENFORCER l’Existant, des équilibres territoriaux et compensations dans les villes carencées à mettre en place.
Gentilly est enclavée au cœur d'un triangle délimité par les deux branches de l'autoroute A6 et le boulevard périphérique parisien...
La Trame verte est inscrite dans le PLU PADD de Gentilly et l'îlot Paix-Reims en est son cœur en tant que liaison verte d'intérêt régional!
De nombreuses directives imposent les développements et renforcements des trames vertes (Selon Loi Grenelle, Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie et le Code de l‘urbanisme).
Un résumé de ces directives appliquées à l'îlot vert est exposé dans:
la Lettre AR envoyée à Mme la Maire et M.Ollier (Pr. MGP) pour une ultime demande argumentée de sortie du concours, le 24 septembre 2017.
19 septembre 2017 : Présentation des quatre premières mesures phares du Plan Climat : http://www.gouvernement.fr/action/plan-climat
Le PLU PADD de Gentilly inscrit l'îlot Paix -Reims comme le coeur de la Trame verte et bleue :
Le règlement, les orientations d’aménagement et les documents graphiques sont opposables à toute personne publique ou privée pour l’exécution de tous travaux ou constructions.
Il comprend :
Page générale Plan Local d'Urbanisme sur le site Web de Gentilly
La Trame verte et bleue appliquée à la commune de Gentilly d'importance régionale :
1/ Continuité écologique Nord-Sud
Montsouris - Petite ceinture - CUIP (1er Eco-Parc de Paris)
Vallée de la Bièvre (grand schéma organisateur CUIP-Bièvre Paris-Saclay)
2/ Lien Est-Ouest :
Aqueduc de la Vanne - Vallée de la Bièvre
La Trame verte et bleue sur le site du Ministère
"La trame verte et bleue (TVB) est une démarche qui vise à maintenir et à reconstituer un réseau d’échanges pour que les espèces animales et végétales puissent, comme l’homme, circuler, s’alimenter, se reproduire, se reposer… et assurer ainsi leur cycle de vie. La trame verte et bleue porte l’ambition d’inscrire la préservation de la biodiversité dans les décisions d’aménagement du territoire, contribuant à l’amélioration du cadre de vie et à l’attractivité résidentielle et touristique. (...) elles ont abouti à la création d’îlots de nature préservée dans des territoires de plus en plus artificialisés et fragmentés."
Lire : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/trame-verte-et-bleue
Comment élabore-t-on une Trame verte et bleue ? Pourquoi?
Elaboration et cartographie d’une trame verte et bleue https://slideplayer.fr/slide/3273593/
"Planifier les trames vertes dans les aires urbaines : une alliance à trouver entre paysagisme et écologie"
Monique Toublanc et Sophie Bonin
Vol. 3, n° 2 | Juillet 2012 http://developpementdurable.revues.org/9347 dans Revue Développement Durable et territoires
"Cet article vise à suivre le cheminement de l’idée de continuité naturelle à travers le vocabulaire, ses significations et ses usages, dans les documents d’urbanisme de deux études de cas en contextes provincial et parisien (agglomération d’Angers et Île-de-France, plus précisément la Plaine de Versailles). La question de la contribution de la pensée du paysage à l’idée de trame verte est au cœur de la réflexion proposée. On cherche en particulier à repérer le recours à la notion de paysage en mettant en exergue ses rapports avec les autres objets ou modèles fondateurs de l’action publique sur les trames vertes. Cela conduit aussi à constater la montée d’un processus de naturalisation : de plus en plus de types d’espaces, sont reconnus comme « nature » dans cette mise en réseau."
Contrat d'intérêt National (CIN) pour la Vallée Scientifique de la Bièvre, qualifiée en trame verte et bleue :
Signature en ce sens, en juin 2016 avec le Ministère de la santé
http://www.prefectures-regions.gouv.fr/ile-de-france/content/download/8729/50127/file/CDT-Campus-Sciences-et-Sant%C3%A9.pdf (PDF)
Quelques passages retranscrits ci-dessous sur la Trame verte et bleue et les aménagements autour des gares du Grand Paris dans le cadre du CIN Vallée de la Bièvre (dont Gentilly, clairement explicité).
=> Préserver et renforcer cette richesse naturelle urbaine doit être le levier de l’innovation dont tout projet de valorisation du territoire îlot Paix –Reims devrait se prévaloir.
Nov. 2017 : nouveaux indicateurs de l'Observatoire des Territoires et indicateurs du Sdrif sept. 2017
http://observatoire.natureparif.fr/public/
Occupation du sol 2012 pour Gentilly : télécharger le rapport complet :
http://carto.iau-idf.fr/webapps/applimos/pdf/94037.pdf
Pour 2008-2012, les principales mutations pour Gentilly (alors que de nombreux chantiers sont en cours encore en 2017 et qu'une menace d'urbaniser le seul espace vert public de pleine terre détecté pour le quartier du Plateau) sont une augmentation des surfaces artificialisées et une baisse des espaces ouverts et verts. (Voir les cartographies ci-contre)
La composante pour la Trame verte et bleue de Gentilly (iconographies ci-contre) : http://observatoire.natureparif.fr//public/srce_24_composantes_de_la_trame_verte_et_bleue_1.550000#
Biblio / Bilan des Schémas régionaux de cohérence écologique en France : quels apports méthodologiques pour l’identification et la cartographie de la Trame verte et bleue ?
LE SDRIF APPROUVÉ PAR DÉCRET LE 27 DÉCEMBRE 2013
« Des emprises foncières sont à réserver dans les zones carencées en espaces verts, notamment dans les opérations de renouvellement urbain et en valorisant les espaces ouverts encore présents. » Page 11
« La place renforcée des espaces ouverts dans la ville, réduira ainsi les zones de carence. » Page 8
Les orientations du Sdrif précisent qu’il convient de pérenniser la vocation des espaces verts publics existants, de valoriser les espaces ouverts privés insérés dans la ville dense, d’optimiser l’ensemble des fonctions ou des services qu’ils rendent." Page 11
"La recherche d’une ville plus compacte et plus verte passe par la protection et la création d’espaces de nature, mais également par la reconnaissance des espaces de nature méconnus. Face à la rareté du foncier disponible, des terrains délaissés jusqu’ici reprennent de la valeur. Les anciennes carrières (...) La prise en compte des friches et des délaissés dans l’aménagement peut laisser des espaces de colonisation aux espèces végétales et animales. (...) grandes surfaces de sol de pleine terre, qui pourraient mieux participer au cadre de vie. Page 28 Etc.
"LES CARNETS PRATIQUES DU SDRIF - Nature en ville" :
https://www.iau-idf.fr/fileadmin/NewEtudes/Etude_1207/cp6_web.pdf
"Indicateurs clefs pour l’aménagement régional suivi des objectifs du SDRIF septembre 2017" :
https://www.iau-idf.fr/fileadmin/NewEtudes/Etude_1404/indicateurs_SDRIF_2017.pdf
"Île-de-France 2030 - ORIENTATIONS RÉGLEMENTAIRES ET CARTE DE DESTINATION - GÉNÉRALE DES DIFFÉRENTES PARTIES DU TERRITOIRE"
Article L151-23 Modifié par LOI n°2016-1087 du 8 août 2016 - art. 81
"Le règlement peut identifier et localiser les éléments de paysage et délimiter les sites et secteurs à protéger pour des motifs d'ordre écologique, notamment pour la préservation, le maintien ou la remise en état des continuités écologiques et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur préservation.
Lorsqu'il s'agit d'espaces boisés, il est fait application du régime d'exception prévu à l'article L. 421-4 pour les coupes et abattages d'arbres. Il peut localiser, dans les zones urbaines, les terrains cultivés et les espaces non bâtis nécessaires au maintien des continuités écologiques à protéger et inconstructibles quels que soient les équipements qui, le cas échéant, les desservent."
Plan vert de l'Île-de-France : la nature partout et pour tous
Le Plan vert de l'Île-de-France a été présenté ce 20 février par Valérie Pécresse. Il s'agit notamment d'offrir aux 2 millions de Franciliens qui en sont privés un espace vert de proximité à moins de 15 minutes à pied d’ici à 2021.
https://www.iledefrance.fr/fil-presidence/plan-vert-ile-france-nature-partout-tous
Plan Vert de l’Ile-de France : Règlement d’intervention
Conformément aux termes de la délibération n° CR 2017-50 du 10 mars 2017, le règlement d’intervention pour la mise en oeuvre du Plan Vert de l’Île-de-France est proposé ci-après.
Gentilly a signé en 2015 la Charte régionale de la Biodiversité
C'était passé inaperçu... tant il n'y a rien/rue Paix et alentours! L'îlot Paix-Reims apparait clairement comme l'espace emblématique. Il est le seul! Idéalement placé! Et les citoyens mobilisés depuis 8 mois les acteurs locaux motivés!
A lire (CR Conseil Municipal) approuvé à l’unanimité adhésion Charte Régionale de la Biodiversité.
CR Conseil Municipal Gentill /COP 21 et
CR Conseil Municipal Gentilly/Charte régionale biodiversité signée
Les Objectifs de Développement Durable (ODD) :
https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/ODD
De notre point de vue, pour tendre un tant soit peu à la mise en pratique des ODD à Gentilly, un rééquilibrage est à mettre en place sur la base du constat que les inégalités environnementales sont étroitement liées avec les inégalités sociales.
L'ilot vert est un Bien Commun emblématique à renforcer (ODD) face à ces inégalités territoriales dans un contexte d'une ville très sociale, carencée en espaces verts avec facteurs aggravants.
Et lire la Note rapide de l'IAU à ce sujet avec une réflexion à porter sur :
"MULTI-EXPOSITION AUX POLLUTIONS ET CARENCE EN AMÉNITÉS VERTES :
ACCENTUATION DES INÉGALITÉS ?
La carence en aménités vertes renforce-t-elle les inégalités sociales face à l’environnement ?
Au contraire, la présence de ces aménités vertes vient-elle atténuer les inégalités sociales ?
La présence/absence d’aménités semble moins fortement discriminante socialement et spatialement que la présence de nuisances et pollutions. En effet, comme nous l’avons déjà vu, la surreprésentation de ménages à bas revenus est de 48 % dans les secteurs carencés en aménités, alors qu’elle est de 52 % dans les secteurs cumulant au moins trois nuisances, et même de 75 %
dans ceux en cumulant au moins quatre.
Néanmoins, la présence/absence d’aménités vertes a un effet évident. L’absence d’aménités vient renforcer les inégalités déjà provoquées par la multi-exposition potentielle. On observe ainsi que la part de secteurs surreprésentés en ménages à bas revenus augmente dans les secteurs cumulant PNE (« points noirs environnementaux ») et absence d’aménité (64 % contre 52 %). Cela s’observe, dans des proportions similaires, au sein de tous les départements qui comptent un nombre significatif (au moins dix) de tels secteurs (92, 93, 94, 95). Inversement, la part de secteurs surreprésentés en ménages à bas revenus se révèle nettement plus faible (33 % contre 52 %) dans les PNE comptant au moins trois aménités vertes.
Là encore, ce constat se vérifie dans tous les départements qui comptent un nombre significatif (au moins dix) de tels secteurs (78, 91, 92, 93, 94).
Ces premiers éléments de croisement entre composantes négatives et composantes positives de l’environnement, approchées par la multi-exposition potentielle et par les aménités vertes, sont riches d’enseignements. Ils montrent que les ménages les plus modestes sont globalement plus représentés dans les environnements multi-exposés et carencés en aménités. Les aménités vertes peuvent venir atténuer des situations d’inégalités liées à la multi-exposition. Cependant, les ménages les plus modestes bénéficient généralement moins de cette atténuation, car ils sont relativement moins représentés dans les territoires bien pourvus en aménités vertes. Cette vulnérabilité socialement différenciée face à l’environnement constitue un enjeu fort en santé-environnement, sous-jacent à de nombreuses actions inscrites dans le Plan régional santé-environnement (PRSE). Ces résultats, et les prolongements envisagés à ce travail, pourront ainsi permettre de fournir de précieux éléments de connaissance et de réflexion pour alimenter ce futur plan".
La notion d'aménités environnementales est aussi détaillée dans notre chapitre sur les Paysages.
13 février 2017 sur le site du Ministère de l'Environnement
"La reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages : c'est garanti ! "
(http://www.developpement-durable.gouv.fr/reconquete-biodiversite-nature-et-des-paysages-cest-garanti).
En particulier : Lire la Stratégie nationale pour la biodiversité sur le site du Ministère : "La stratégie nationale pour la biodiversité (SNB) est la concrétisation de l’engagement français au titre de la convention sur la diversité biologique. Après une première phase 2004-2010 basée sur des plans d’actions sectoriels, la SNB 2011-2020 vise un engagement plus important des acteurs dans tous les secteurs d’activité, à toutes les échelles territoriales, en métropole et outre-mer. Il s’agit d’atteindre les 20 objectifs fixés pour préserver, restaurer, renforcer, valoriser la biodiversité et en assurer un usage durable et équitable."
http://www.developpement-durable.gouv.fr/strategie-nationale-biodiversite
Le schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires
Nouvel outil, nouveaux enjeux pour les régions
Le Référentiel territorial du projet Île-de-France 2030 est un outil d’accompagnement de l'ensemble des acteurs franciliens (élus, associations, habitants, professionnels) à la mise en œuvre du SDRIF approuvé par décret n°2013-1241 du 27 décembre 2013. Elaboré par l'IAU île-de-France, en étroit partenariat avec les services de le Région et de l’Etat, il propose une déclinaison territoriale du projet régional, en termes d’éléments de diagnostics, d’objectifs, d’orientations, de cadrages quantitatifs, etc.
Dans un souci de pédagogie et d’acculturation, les notions, les sources et les méthodes de calcul utilisées pour l’aide à la mise en œuvre ont été définies. Il s’agit de se doter de références communes pour favoriser la sensibilisation et le dialogue.
Le Référentiel territorial du projet Île-de-France 2030 ne doit pas dispenser ses utilisateurs d'une lecture complète et approfondie du SDRIF approuvé par décret n°2013-1241 du 27 décembre 2013, qui est la seule référence opposable. Les déclinaisons territoriales et les informations complémentaires du référentiel territorial sont sans portée juridique. Il s’agit d’éléments indicatifs et explicatifs qui doivent faire l’objet d’une utilisation réfléchie en regard de la connaissance sensible que les utilisateurs ont de la réalité des territoires et des dispositions porter à leur connaissance par les acteurs locaux.
Île-de-France 2030 - Le référentiel territorial DU SCHÉMA DIRECTEUR DE LA REGION ÎLE-DE-FRANCE : http://refter.iau-idf.fr/
Qualité de l’air et Plan local d’urbanisme
La série de fiches "Qualité de l’air et PLU" a pour vocation d’apporter un corpus de connaissance, dans le domaine de la qualité de l’air, aux acteurs locaux impliqués dans la réalisation et la mise en oeuvre des documents de planification. Elle présente aussi les leviers qu’il est possible d’actionner dans un PLU(i) pour réduire les émissions de polluants et protéger les populations. (http://www.cerema.fr/qualite-de-l-air-et-plan-local-d-urbanisme-5-a2184.html)
Collectivités et biodiversité
"Afin de renforcer l’implication des collectivités en faveur de la biodiversité, de valoriser leurs actions auprès de l’ensemble des acteurs territoriaux et d’encourager leur participation au sein du réseau, le Comité français de l’UICN développe, au côté de ses membres et des collectivités françaises, un certain nombre de démarches et de travaux, tant au niveau national qu’international." Lien Web Collectivités et Biodiversité sur le site de l'UICN : http://bit.ly/2tX3sjl . Avec aussi : retour sur Colloque : L’UICN et les collectivités territoriales se mobilisent ensemble pour la biodiversité, Des Contacts utiles : https://lnkd.in/dBhc4M8 Une rubrique "Pour aller plus loin" : • Groupe Autorités locales et biodiversité (Convention sur la diversité biologique) • Plan d’action pour les gouvernements infranationaux, les villes et autres autorités locales pour la biodiversité 2011-2020 (Convention sur la diversité biologique) • Partenariat mondial sur les villes et la biodiversité (Convention sur la diversité biologique) • Global Assessment of the Links between Urbanization, Biodiversity and Ecosystems (Convention sur la diversité biologique).
Contrat de Développement Territorial (CDT): Extrait Sommaire / Trame verte et bleue
III - La stratégie de développement durable 41
1. Une stratégie de développement durable déployée dans l’ensemble des politiques conduites par les collectivités territoriales de la Vallée Scientifique de la Bièvre 41
1.1. Climat - énergie 41
1.2. Déplacements alternatifs 42
1.3. Gestion des eaux 42
1.4. Politiques de traitement des déchets 43
1.5. Lutte contre les nuisances sonores et intégration urbaine des grandes infrastructures 43
1.6. Trames verte et bleue 44
1.7. Enjeux paysagers et patrimoniaux 45
"L’évaluation environnementale, annexe au CDT, présente un « état initial » de l’environnement (défis de durabilités et environnementaux, caractéristiques géographiques et paysagères, flore et faune, enjeux urbains du point de vue des continuités écologiques, des trames vertes, des risques naturels...)" (page 10)
"les enjeux fonciers et urbains qui impliquent ensemble Paris et plusieurs collectivités de la Vallée Scientifique de la Bièvre ; le portage des réflexions sur les trames vertes, mobilités et circulations douces, dans l’objectif d’atténuer les coupures urbaines, notamment du boulevard périphérique et ses Portes, de Châtillon à Italie ; la poursuite des initiatives de partenariat autour des lieux d’innovation ; la valorisation des projets autour du pôle d’accueil des chercheurs Gentilly/CIUP, véritable articulation métropolitaine entre les sites universitaires parisiens, de la Vallée Scientifique de la Bièvre et d’Orsay-Saclay ; la mobilisation des acteurs sur les enjeux du logement des personnels de santé ; etc." (page 29)
"L’impact environnemental
Le renouvellement urbain autour des gares du réseau Grand Paris Express est une opportunité pour améliorer le cadre de vie (habitat, accès aux espaces verts et aux équipements sportifs, nouvelles fonctions de l’A6 pour une insertion urbaine …) et la qualité écologique des quartiers (sobriété énergétique, gestion et valorisation de l'eau de pluie, trame verte et bleue, nature en ville, renaturation des berges ou réouverture des cours d'eau, utilisation économe des ressources naturelles, paysages urbains…). " (page 40)
"1.6. Trames verte et bleue (...) - poursuivre la promenade des berges de l’A6a au Chaperon Vert à Gentilly reliant les grands parcs et créant les maillages avec la CIUP et les liaisons est/ouest …." (...) "La mise en oeuvre des objectifs du Plan Vert départemental et des différentes coulées vertes (« Bièvre-Lilas », « de la Bièvre à la Seine »…) par les acteurs concernés permettra de généraliser la restauration des trames vertes et bleues.
Outre l’objectif d’enrichissement des pratiques sociales et d’amélioration de la qualité de vie dont la trame verte peut-être le support (pratiques sportives, espaces de respiration, lieux de déambulations, …), il s’agit par-là de permettre la restauration d’axes de déplacement de la biodiversité et des continuités écologiques. Dans cette optique, la généralisation des pratiques de gestion différenciée des espaces verts permettra de se rapprocher encore de cet objectif." (pages 44-45)
"Mais, de façon spécifique, le rapport particulier entre nature et campus scientifique permet d'envisager l'inscription des projets dans une perspective de maillage d'espaces verts, de rapport ville/nature comme lien entre projets qui peut participer à la trame verte et bleue urbaine si les modalités de gestion et les choix d'aménagement sont adaptés." (page 48)
"En outre, la réduction des pressions urbaines sur l’environnement est fondamentale à l’heure de la mise en oeuvre du Grenelle de l’Environnement et de la transition énergétique." (page 52)
"Trames vertes
Au-delà des grandes voiries, des continuités entre projets seront exploitées le long des trames vertes, comme par exemple depuis les secteurs projets de la Gare CHU Kremlin-Bicêtre jusqu’à l’écoquartier à Bagneux, via l’ORU Chaperon Vert, ou encore depuis Paris jusqu’à Campus Grand Parc via la couverture paysagère de l’A6a (cf titre 1, III, 1.6.)" (page 60)
"Par ailleurs, le comité de pilotage s’attachera au suivi des objectifs qualitatifs et transversaux exprimés dans le CDT, comme l’approfondissement des trames vertes et bleues." (page 92)
"Ces 58 indicateurs permettent en effet de donner des clés de comprehension des évolutions constatées, en s’appuyant sur le suivi fin des thématiques suivantes :
- population / caractéristiques sociales
- emploi et activités
- population / emploi
- logements
- regroupements intercommunaux / fiscalité
- occupation du sol
- foncier public." (page 92)
"2- la notion de campus ou l’amélioration du cadre de vie
- Intégrer la préservation et la restauration de la trame verte dans les projets : maintenir les espaces verts existants et leur aménagement pour le public, créer de nouveaux espaces verts pour renforcer le maillage sur l’ensemble du territoire, favoriser une gestion des espaces favorable au maintien de la biodiversité, intégrer des espaces de nature dans le tissu urbain (voies de circulation, talus…) ;
- Prendre en compte dans la scénographie urbaine des projets la préservation et la valorisation du patrimoine architectural et paysager existant ;
3- la mobilité durable
- Identifier les zones de ruptures dans le maillage des liaisons douces et élaborer un plan des mobilités actives à l’échelle du projet et en lien avec le réseau existant ou en projet ;
- Garantir la prise en compte des modes doux dans les travaux d’aménagement d’espaces publics ;
- Pendant les phases de grands travaux, mettre en oeuvre les conditions garantissant une gestion efficace des flux et des circulations en modes doux sécurisée.
4- le développement urbain : oui, mais durable !
- Intégrer la réflexion sur la gestion des déchets le plus tôt dans la conception du projet afin de mettre en place un dispositif adapté et efficace ;
- Encourager l’intégration d’objectifs ambitieux en termes de consommation d’énergie dans les projets (bâtiments à énergie positive, optimisation du recours aux énergies renouvelables…) en mobilisant notamment les outils financiers existants ;" (page 107)
Orientations issues de l’évaluation environnementale du CDT
1- l’intensification du capital santé du territoire
- Accompagner les maîtres d’ouvrage privés dans la mise en oeuvre de dispositifs de maîtrise des consommations d’énergie et le recours aux énergies renouvelables en s’appuyant sur les compétences de la SEM Energie ;
- Intégrer dans les dispositions réglementaires des PLU, et dans les projets, le recours aux techniques alternatives de gestion des eaux pluviales, notamment de récupération des eaux pluviales (récupérateurs d’eaux de pluie, toitures, réservoirs…) favorisant la rétention à la parcelle des eaux de pluie ;
- Inciter à la mise en oeuvre de chantiers « verts » ou « propres » : inclure des spécifications techniques « chantiers verts » (déchets, pollution, bruits, …) dans les CCTP, organiser des réunions de préparation, information et de sensibilisation avant et pendant les chantiers, mettre en place des indicateurs de suivi des objectifs fixés.
2- la notion de campus ou l’amélioration du cadre de vie
- Intégrer la préservation et la restauration de la trame verte dans les projets : maintenir les espaces existants et leur aménagement pour le public, créer de nouveaux espaces verts en lien avec les espaces existants qui renforceront le maillage sur l’ensemble du territoire, favoriser une gestion des espaces favorable au maintien de la biodiversité, intégrer des espaces de nature dans le tissu urbain par le biais du traitement des espaces libres de constructions (voies de circulation, talus, …) ;
- Réduire les effets de fractures urbaines en rapprochant les secteurs les plus éloignés des réseaux de transports en élaborant avec le STIF une nouvelle offre de transport de surface.
3- la mobilité durable
- Identifier les zones de ruptures dans le maillage des liaisons douces et élaborer un plan des mobilités actives à l’échelle du projet ;
- Garantir la prise en compte des modes doux dans tous les travaux d’aménagement d’espaces publics en lien avec le réseau existant ou en projet ;
- Pendant les phases de grands travaux, mettre en oeuvre les conditions garantissant une gestion efficace des flux et des circulations en modes doux sécurisée.
4- le développement urbain : oui, mais durable !
- Intégrer la réflexion sur la gestion des déchets le plus tôt dans la conception du projet afin de mettre en place un dispositif adapté et efficace ;
- Encourager l’intégration d’objectifs ambitieux en termes de consommation d’énergie (bâtiments à énergie positive, optimisation du recours aux énergies renouvelables…) notamment en mobilisant les outils financiers existants ;
- Conditionner la constructibilité selon des critères de performances énergétiques, recours aux énergies renouvelables, certification ; (pages 112-113)
"Orientations issues de l’évaluation environnementale du CDT
1- la notion de campus ou l’amélioration du cadre de vie
- Intégrer la préservation et la restauration de la trame verte dans les projets : intégrer des espaces de nature dans l’aménagement des espaces publics en lien avec le réseau de liaisons douces existant (notamment la coulée verte Bièvre-Lilas) ;
- Prendre en compte dans la scénographie urbaine des projets la préservation et la valorisation du patrimoine architectural et paysager existant ;
2- la mobilité durable
- Identifier les zones de ruptures dans le maillage des liaisons douces et élaborer un plan des mobilités actives à l’échelle du projet et en lien avec le réseau existant ou en projet, et en favorisant l’intermodalité ;
- Garantir la prise en compte des modes doux dans les travaux d’aménagement d’espaces publics ; " (page 121)
Jolie analyse sociologique :
"Du développement durable à la trame verte et bleue : une genèse de l'écosystème urbain"
6 octobre 2017
"Plongée dans les origines du développement durable et de la notion d'écosystèmes urbains : notre auteur nous entraîne dans sa recherche des causes de l'émergence de la biodiversité comme un thème décisif pour nos sociétés. Alors, du constat par l'ONU de l'existence d'inégalités environnementales au développement de la trame verte et bleue en France, n'y aurait-il qu'un pas ?"
""La ville dense est encouragée dans le but de protéger les zones périurbaines. La recherche, orientée par les pouvoirs publics, constate pourtant que les espaces verts urbains sont le réceptacle d’une biodiversité spécifique et rendent des services écosystémiques essentiels à la ville.
Les sciences sociales s’emparent alors de ces thématiques, en étudiant l’interaction du citadin avec la nature9 et soulignent la dimension cumulative des inégalités sociales et environnementales. Quatre inégalités environnementales sont arrêtées10, en lien avec les courants de pensée relevés plus haut :
L’inégalité d’exposition aux nuisances urbaines (le bruit, la pollution) et aux risques (naturels, technologiques, industriels, sanitaires).
L’inégalité d’accès à l’urbanité et à un cadre de vie de qualité.
L’inégalité liée à l’héritage et au développement des territoires urbains : territoires industriels, périphérique, etc.
L’inégalité de capacité à agir sur l’environnement et à interpeller la puissance publique pour améliorer le cadre de vie."
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BIBLIOGRAPHIE ARGUMENTÉE
Arguments
Références bibliographiques illustrées :