
ALLER PLUS LOIN
BIBLIOGRAPHIE ARGUMENTÉE
FLUX : CIRCULATION, RER B, PIÉTONS
L’agglomération de Val de Bièvre est située en proximité de Paris et en plein de cœur de la zone urbaine dense.
L’agglomération de Val de Bièvre est située en proximité de Paris et en plein de cœur de la zone urbaine dense.
« Les contours de l’agglomération sont délimités par le périphérique au Nord, la nationale 20 à l’Ouest (rebaptisée RD 920), la nationale 7 à l’Est (rebaptisée RD 7), l’autoroute A 86 au sud, sans oublier l’autoroute A6 qui traverse le territoire en plein centre avec ses deux branches (A6a et A6b).
Ces infrastructures de voirie génèrent des pollutions et du bruit qui fragilise le cadre de vie des habitants. Le bruit représente une gêne très marquée pour les populations du Val de Bièvre et plus généralement pour l’ensemble des franciliens. Parmi les atteintes à la qualité de vie, le bruit constitue la première nuisance citée. Sur le Val de Bièvre le bruit provient principalement des infrastructures routières, autoroutière et des voies ferrées (RER B). Le survol d’avions ou d’hélicoptères peut aussi se révéler gênant pour les populations, même si aucun plan réglementaire n’est défini sur le territoire. »
http://www.agglo-valdebievre.fr/page/plan-prevention-bruit
Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de la Communauté d’agglomération de Val de Bièvre (94) (Télécharger directement : document au format PDF)
EXTRAIT (recherche mot clef = Gentilly)
« Les informations relatives aux Points Noirs de Bruit sur le réseau routier et ferroviaire : 245 bâtiments d’habitations ont été identifiés comme Points Noirs bruit le long des autoroutes A6, et A86 soit une population estimée de 3 159 habitants. 12 bâtiments d’habitations ont été identifiés comme Points Noirs bruit le long du RER B (Gentilly, Arcueil, Cachan) soit une population estimée de 61 habitants.«
« La prise en compte des projets d’aménagements : certains espaces en cours d’aménagement (Jardin Panoramique à Cachan, Promenade des berges de l’A6 à Gentilly et Arcueil) situés le long de l’A6 ne répondant pas de part leur situation au critère acoustique qui définit une zone calme mais qui feront l’objet d’une ouverture au public ont été classés en zones dites « à protéger ».«
Grand Paris : une nouvelle carte du bruit pour accompagner la métropole
« Bruitparif publie une carte du bruit pour accompagner la Métropole du Grand Paris qui reprendra le dossier en 2018. Mais des inquiétudes pointent, notamment pour les collectivités qui ont déjà adopté un plan de prévention. »
BruitParif : cartes du bruit dans la MGP : https://carto.bruitparif.fr/zone/MGP
Le Mobiliscope, un outil de géovisualisation des rythmes quotidiens des métropoles
Le Mobiliscope, un outil de géovisualisation des rythmes quotidiens des métropoles
Dans : M@ppemonde, 123, 2018, p. 1-5.
Consulter le document en ligne
http://mappemonde.mgm.fr/123geov3/
Pollution atmosphérique : de quoi parle-t-on ?
« Qualité de l’air dans les milieux urbains : quelles expositions et quelles inégalités d’exposition à la pollution Atmosphérique? Quelles mesures locales pour améliorer la qualité de l’air en ville? »
Présentation du chapitre en deux parties :
1) La sortie sud du RER Station Gentilly : saturée et non sécurisée pour les piétons, « engorgements » piétons et voitures.
De nombreux véhicules en chassé-croisé, entre Sud et Nord, Est-Ouest, vers le RER B entrée Sud, empruntent la rue de la Paix, rue Kleynhoff, rue Raymond Lefèvre, rue Benoît Malon.
Les enfants passent devant la sortie Sud du RER B pour aller à l’école.
8 500 usagers du RER B tous les jours entrent, sortent, montent, descendent, se croisent : engorgement à la sortie sud du RER B et cheminement rue de la Paix, rue du Souvenir…
Gentilly dernière gare avant Paris. A l’heure de pointe, direction Paris, il est difficile de réussir à monter dans le RER, qui arrive bondé. Attente parfois de 3 – 4 RER avant de réussir à se faufiler et la foule s’agglutine sur le quai.
2) Gentilly est coincée au coeur d’un triangle délimité par les deux branches de l’autoroute A6 et le boulevard périphérique parisien…
2) Reportage Son et Images
Passerelle des Arts et Métiers : Gentilly / Paris / Périphérique / Fractures urbaines
Enfermement, promenade, inégalités environnementales…
En attendant la ré-ouverture de la Passerelle du Cambodge (située à l’angle A6A, Paul Vaillant Couturier et Périph continuité promenade des berges – vidéo suivante…), pour nous échapper vers Paris et la Cité U voici l’enjambement du périphérique….
Passerelle des berges en surplomb de l’A6A
Footing matinal suffoquant et bruyant ! J’ai tenté les berges… Petit retour en images et en chiffres de la Promenade des berges qui a coûté 4,5 Millions (dont 1 Million mis par la commune de Gentilly)… Sérieusement? Cette promenade inscrite comme base de nouvelle Trame Verte (ou Coulée verte) aurait été planifiée pour compenser la perte des espaces verts sur la ville? Et les enfants du Chaperon vert continueront d’évoluer dans les parkings de voitures en plein air, qui ont finalement la plus grande place dans cet aménagement qui a repoussé les piétons sur une promenade sur berges d’autoroute. Et la place restante dans le Chap’ est construite. Et les écoles et le collège débordent. Et admirez l’implantation des crèches!!! Un environnement incohérent (/ODD) et laid voir violent!
Gentilly (1,2 km2) est entouré par A6A, A6B et périph et en ce point précis de la Promenade sur berges se croisent l’A6A et le périph, enclavant notre quartier (3500 habitants en forte augmentation, 8500 personnes/jour en chassé-croisé le long de l’îlot vert pour prendre le RER B)…
Extrait « La circulation routière en IdF 2010 » (IAU http://bit.ly/2vV9qpu) : « En 2010, le débit le plus élevé, en dehors du périphérique (…) Les deux sections A6A et A6B dont le trafic cumulé est de 237.000 véhicules/jour en moy. en 2010) »
Pour le bruit encore, on peut aussi écouter et regarder le film que fait en février 2017, 10 minutes qui résume notre combat : https://www.youtube.com/watch?v=0OtYKAbR6YQ Par Augustin Viatte, documentariste, habitant du Plateau.
Pour un petit témoignage (regards extérieurs reçus la semaine dernière sur le site web de Gentil ilot vert) : Simone de Paris 15 : « Bonjour Je n’habite pas à Gentilly. Aujourd’hui je suis allée voir une exposition de photo à la maison de Doisneau. J’ai traverser rue de la Paix et je me suis dis pourvu qu’on y construise pas mais qu’on modifie le terrain dans un lieu de biodiversité avec de l’eau car l’eau apporte de la fraîcheur et aide à respirer… Le retour de l’exposition j’ai marché le long de la périphérique et au bout de cinq minutes j’avais les yeux qui piqué. Quatre heures plus tard j’ai encore l’impression que mes poumons sont remplis de pollution…Je me suis dis, je ne sais pas comment les gens peuvent habiter la avec la périphérie et l’autoroute à coté et la mairie veut faire construire plus de logement, mais ils sont fous! Je vous souhaite bon courage pour votre pétition, j’espère que vous allez gagner. Cordialement » Christophe : »je me désole de l’empilement à Gentilly de projets urbanistiques médiocres et archaïques qui conduisent années après années à la perte d’un cadre de vie original pour une banale modernisation sans âme ; vive l’imagination qui fait tant défaut à ces édiles usés mais roués ! » Yves de Montreuil : »La nécessité impérative du maintien et de l’élargissement des espaces verts au sein des sites urbains denses est patente. 10 % d’espaces verts en plus ferait économiser à la Sécurité sociale 56 millions d’euros par an grâce à la réduction de la prévalence de l’asthme et 38 millions d’euros par an du fait de la réduction de l’hypertension : http://bit.ly/2gUgGeF » Etc… de semaine en semaine les témoignages et pétitions se poursuivent!
Passerelle au-dessus A6A entre le Chap’ et le quartier du Plateau
Pour s’échapper vers la Cité du Chaperon vert ou du Chaperon vert vers le quartier du Plateau et pour les enfants du Chap’, trajet quotidien pour aller à l’école, située dans la zone pavillonnaire. Une passerelle indispensable et utile!!!
On voit la nouvelle passerelle en surplomb de l’A6A.
Quartier du Plateau : un triangle minuscule (une superficie, enclavement) minuscule et très dense.
Et pour aller du Plateau de Gentilly à Villejuif (hôpital Paul Brousse) il n’y a pas de transports en commun à moins d’y passer 1h30.
On ne gagnera rien avec le Paris express… Changements, et marche à pied bis.
Le seul trajet est de faire : deux fois 3 kms et deux fois des pentes à 10% à l’allée et 12% au retour.
En vélo, il y a des axes autoroutiers dangereux à traverser, des rues étroites sur Gentilly, aucune piste cyclable.
Pas de voies (chaises roulantes, poussettes non plus entre le haut et le bas du Parc) = pas de pistes cyclables, dans le Parc du Coteau, alors qu’une route le traverse qui a été interrompue. Il semble que le projet Ecotone n’a pas prévu d’avoir un passage pour roulettes et « 2 roues ».
Illustration ci-dessous (que l’illustratrice ou l’illustrateur nous excuse, nous avons oublié de noter le nom, et nous n’avons pas retrouvé la photo sur Internet. Peut-être un document de l’ADEME)

Les Objectifs de Développement Durable (ODD) :
https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/ODD
De notre point de vue, pour tendre un tant soit peu à la mise en pratique des ODD à Gentilly, un rééquilibrage est à mettre en place sur la base du constat que les inégalités environnementales sont étroitement liées avec les inégalités sociales.
L’ilot vert est un Bien Commun emblématique à renforcer (ODD) face à ces inégalités territoriales dans un contexte d’une ville très sociale, carencée en espaces verts avec facteurs aggravants.
Et lire la Note rapide de l’IAU à ce sujet avec une réflexion à porter sur :
« MULTI-EXPOSITION AUX POLLUTIONS ET CARENCE EN AMÉNITÉS VERTES :
ACCENTUATION DES INÉGALITÉS ?
La carence en aménités vertes renforce-t-elle les inégalités sociales face à l’environnement ?
Au contraire, la présence de ces aménités vertes vient-elle atténuer les inégalités sociales ?
La présence/absence d’aménités semble moins fortement discriminante socialement et spatialement que la présence de nuisances et pollutions. En effet, comme nous l’avons déjà vu, la surreprésentation de ménages à bas revenus est de 48 % dans les secteurs carencés en aménités, alors qu’elle est de 52 % dans les secteurs cumulant au moins trois nuisances, et même de 75 %
dans ceux en cumulant au moins quatre.
Néanmoins, la présence/absence d’aménités vertes a un effet évident. L’absence d’aménités vient renforcer les inégalités déjà provoquées par la multi-exposition potentielle. On observe ainsi que la part de secteurs surreprésentés en ménages à bas revenus augmente dans les secteurs cumulant PNE (« points noirs environnementaux ») et absence d’aménité (64 % contre 52 %). Cela s’observe, dans des proportions similaires, au sein de tous les départements qui comptent un nombre significatif (au moins dix) de tels secteurs (92, 93, 94, 95). Inversement, la part de secteurs surreprésentés en ménages à bas revenus se révèle nettement plus faible (33 % contre 52 %) dans les PNE comptant au moins trois aménités vertes.
Là encore, ce constat se vérifie dans tous les départements qui comptent un nombre significatif (au moins dix) de tels secteurs (78, 91, 92, 93, 94).
Ces premiers éléments de croisement entre composantes négatives et composantes positives de l’environnement, approchées par la multi-exposition potentielle et par les aménités vertes, sont riches d’enseignements. Ils montrent que les ménages les plus modestes sont globalement plus représentés dans les environnements multi-exposés et carencés en aménités. Les aménités vertes peuvent venir atténuer des situations d’inégalités liées à la multi-exposition. Cependant, les ménages les plus modestes bénéficient généralement moins de cette atténuation, car ils sont relativement moins représentés dans les territoires bien pourvus en aménités vertes.
Cette vulnérabilité socialement différenciée face à l’environnement constitue un enjeu fort en santé-environnement, sous-jacent à de nombreuses actions inscrites dans le Plan régional santé-environnement (PRSE). Ces résultats, et les prolongements envisagés à ce travail, pourront ainsi permettre de fournir de précieux éléments de connaissance et de réflexion pour alimenter ce futur plan ».
La notion d’aménités environnementales est aussi détaillée dans notre chapitre sur les Paysages.
13 février 2017 sur le site du Ministère de l’Environnement
« La reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages : c’est garanti ! «
(http://www.developpement-durable.gouv.fr/reconquete-biodiversite-nature-et-des-paysages-cest-garanti ).
En particulier : Lire la Stratégie nationale pour la biodiversité sur le site du Ministère : « La stratégie nationale pour la biodiversité (SNB) est la concrétisation de l’engagement français au titre de la convention sur la diversité biologique. Après une première phase 2004-2010 basée sur des plans d’actions sectoriels, la SNB 2011-2020 vise un engagement plus important des acteurs dans tous les secteurs d’activité, à toutes les échelles territoriales, en métropole et outre-mer. Il s’agit d’atteindre les 20 objectifs fixés pour préserver, restaurer, renforcer, valoriser la biodiversité et en assurer un usage durable et équitable. »
http://www.developpement-durable.gouv.fr/strategie-nationale-biodiversite
Le schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires
Nouvel outil, nouveaux enjeux pour les régions
Le Référentiel territorial du projet Île-de-France 2030 est un outil d’accompagnement de l’ensemble des acteurs franciliens (élus, associations, habitants, professionnels) à la mise en œuvre du SDRIF approuvé par décret n°2013-1241 du 27 décembre 2013. Elaboré par l’IAU île-de-France, en étroit partenariat avec les services de le Région et de l’Etat, il propose une déclinaison territoriale du projet régional, en termes d’éléments de diagnostics, d’objectifs, d’orientations, de cadrages quantitatifs, etc.
Dans un souci de pédagogie et d’acculturation, les notions, les sources et les méthodes de calcul utilisées pour l’aide à la mise en œuvre ont été définies. Il s’agit de se doter de références communes pour favoriser la sensibilisation et le dialogue.
Le Référentiel territorial du projet Île-de-France 2030 ne doit pas dispenser ses utilisateurs d’une lecture complète et approfondie du SDRIF approuvé par décret n°2013-1241 du 27 décembre 2013, qui est la seule référence opposable. Les déclinaisons territoriales et les informations complémentaires du référentiel territorial sont sans portée juridique. Il s’agit d’éléments indicatifs et explicatifs qui doivent faire l’objet d’une utilisation réfléchie en regard de la connaissance sensible que les utilisateurs ont de la réalité des territoires et des dispositions porter à leur connaissance par les acteurs locaux.
Île-de-France 2030 – Le référentiel territorial DU SCHÉMA DIRECTEUR DE LA REGION ÎLE-DE-FRANCE : http://refter.iau-idf.fr/
Qualité de l’air et Plan local d’urbanisme
La série de fiches « Qualité de l’air et PLU » a pour vocation d’apporter un corpus de connaissance, dans le domaine de la qualité de l’air, aux acteurs locaux impliqués dans la réalisation et la mise en oeuvre des documents de planification. Elle présente aussi les leviers qu’il est possible d’actionner dans un PLU(i) pour réduire les émissions de polluants et protéger les populations. ( http://www.cerema.fr/qualite-de-l-air-et-plan-local-d-urbanisme-5-a2184.html )
Collectivités et biodiversité
« Afin de renforcer l’implication des collectivités en faveur de la biodiversité, de valoriser leurs actions auprès de l’ensemble des acteurs territoriaux et d’encourager leur participation au sein du réseau, le Comité français de l’UICN développe, au côté de ses membres et des collectivités françaises, un certain nombre de démarches et de travaux, tant au niveau national qu’international. » Lien Web Collectivités et Biodiversité sur le site de l’UICN : https://uicn.fr/collectivites-et-biodiversite/ . Avec aussi : retour sur Colloque : L’UICN et les collectivités territoriales se mobilisent ensemble pour la biodiversité, Des Contacts utiles : https://uicn.fr/wp-content/uploads/2016/06/Liste_membres_GTCT_siteweb_060215.pdf (PDF sur notre site Web)
Une rubrique « Pour aller plus loin » : • Groupe Autorités locales et biodiversité (Convention sur la diversité biologique) • Plan d’action pour les gouvernements infranationaux, les villes et autres autorités locales pour la biodiversité 2011-2020 (Convention sur la diversité biologique) • Partenariat mondial sur les villes et la biodiversité (Convention sur la diversité biologique) • Global Assessment of the Links between Urbanization, Biodiversity and Ecosystems (Convention sur la diversité biologique).
Contrat de Développement Territorial (CDT): Extrait Sommaire / Trame verte et bleue
III – La stratégie de développement durable 41
1. Une stratégie de développement durable déployée dans l’ensemble des politiques conduites par les collectivités territoriales de la Vallée Scientifique de la Bièvre 41
1.1. Climat – énergie 41
1.2. Déplacements alternatifs 42
1.3. Gestion des eaux 42
1.4. Politiques de traitement des déchets 43
1.5. Lutte contre les nuisances sonores et intégration urbaine des grandes infrastructures 43
1.6. Trames verte et bleue 44
1.7. Enjeux paysagers et patrimoniaux 45
« L’évaluation environnementale, annexe au CDT, présente un « état initial » de l’environnement (défis de durabilités et environnementaux, caractéristiques géographiques et paysagères, flore et faune, enjeux urbains du point de vue des continuités écologiques, des trames vertes, des risques naturels…) » (page 10)
« les enjeux fonciers et urbains qui impliquent ensemble Paris et plusieurs collectivités de la Vallée Scientifique de la Bièvre ; le portage des réflexions sur les trames vertes, mobilités et circulations douces, dans l’objectif d’atténuer les coupures urbaines, notamment du boulevard périphérique et ses Portes, de Châtillon à Italie ; la poursuite des initiatives de partenariat autour des lieux d’innovation ; la valorisation des projets autour du pôle d’accueil des chercheurs Gentilly/CIUP, véritable articulation métropolitaine entre les sites universitaires parisiens, de la Vallée Scientifique de la Bièvre et d’Orsay-Saclay ; la mobilisation des acteurs sur les enjeux du logement des personnels de santé ; etc. » (page 29)
« L’impact environnemental
Le renouvellement urbain autour des gares du réseau Grand Paris Express est une opportunité pour améliorer le cadre de vie (habitat, accès aux espaces verts et aux équipements sportifs, nouvelles fonctions de l’A6 pour une insertion urbaine …) et la qualité écologique des quartiers (sobriété énergétique, gestion et valorisation de l’eau de pluie, trame verte et bleue, nature en ville, renaturation des berges ou réouverture des cours d’eau, utilisation économe des ressources naturelles, paysages urbains…). » (page 40)
« 1.6. Trames verte et bleue (…) – poursuivre la promenade des berges de l’A6a au Chaperon Vert à Gentilly reliant les grands parcs et créant les maillages avec la CIUP et les liaisons est/ouest …. » (…) « La mise en oeuvre des objectifs du Plan Vert départemental et des différentes coulées vertes (« Bièvre-Lilas », « de la Bièvre à la Seine »…) par les acteurs concernés permettra de généraliser la restauration des trames vertes et bleues.
Outre l’objectif d’enrichissement des pratiques sociales et d’amélioration de la qualité de vie dont la trame verte peut-être le support (pratiques sportives, espaces de respiration, lieux de déambulations, …), il s’agit par-là de permettre la restauration d’axes de déplacement de la biodiversité et des continuités écologiques. Dans cette optique, la généralisation des pratiques de gestion différenciée des espaces verts permettra de se rapprocher encore de cet objectif. » (pages 44-45)
« Mais, de façon spécifique, le rapport particulier entre nature et campus scientifique permet d’envisager l’inscription des projets dans une perspective de maillage d’espaces verts, de rapport ville/nature comme lien entre projets qui peut participer à la trame verte et bleue urbaine si les modalités de gestion et les choix d’aménagement sont adaptés. » (page 48)
« En outre, la réduction des pressions urbaines sur l’environnement est fondamentale à l’heure de la mise en oeuvre du Grenelle de l’Environnement et de la transition énergétique. » (page 52)
« Trames vertes
Au-delà des grandes voiries, des continuités entre projets seront exploitées le long des trames vertes, comme par exemple depuis les secteurs projets de la Gare CHU Kremlin-Bicêtre jusqu’à l’écoquartier à Bagneux, via l’ORU Chaperon Vert, ou encore depuis Paris jusqu’à Campus Grand Parc via la couverture paysagère de l’A6a (cf titre 1, III, 1.6.) » (page 60)
« Par ailleurs, le comité de pilotage s’attachera au suivi des objectifs qualitatifs et transversaux exprimés dans le CDT, comme l’approfondissement des trames vertes et bleues. » (page 92)
« Ces 58 indicateurs permettent en effet de donner des clés de compréhension des évolutions constatées, en s’appuyant sur le suivi fin des thématiques suivantes :
– population / caractéristiques sociales
– emploi et activités
– population / emploi
– logements
– regroupements intercommunaux / fiscalité
– occupation du sol
– foncier public. » (page 92)
« 2- la notion de campus ou l’amélioration du cadre de vie
– Intégrer la préservation et la restauration de la trame verte dans les projets : maintenir les espaces verts existants et leur aménagement pour le public, créer de nouveaux espaces verts pour renforcer le maillage sur l’ensemble du territoire, favoriser une gestion des espaces favorable au maintien de la biodiversité, intégrer des espaces de nature dans le tissu urbain (voies de circulation, talus…) ;
– Prendre en compte dans la scénographie urbaine des projets la préservation et la valorisation du patrimoine architectural et paysager existant ;
3- la mobilité durable
– Identifier les zones de ruptures dans le maillage des liaisons douces et élaborer un plan des mobilités actives à l’échelle du projet et en lien avec le réseau existant ou en projet ;
– Garantir la prise en compte des modes doux dans les travaux d’aménagement d’espaces publics ;
– Pendant les phases de grands travaux, mettre en oeuvre les conditions garantissant une gestion efficace des flux et des circulations en modes doux sécurisée.
4- le développement urbain : oui, mais durable !
– Intégrer la réflexion sur la gestion des déchets le plus tôt dans la conception du projet afin de mettre en place un dispositif adapté et efficace ;
– Encourager l’intégration d’objectifs ambitieux en termes de consommation d’énergie dans les projets (bâtiments à énergie positive, optimisation du recours aux énergies renouvelables…) en mobilisant notamment les outils financiers existants ; » (page 107)
Orientations issues de l’évaluation environnementale du CDT
1- l’intensification du capital santé du territoire
– Accompagner les maîtres d’ouvrage privés dans la mise en oeuvre de dispositifs de maîtrise des consommations d’énergie et le recours aux énergies renouvelables en s’appuyant sur les compétences de la SEM Energie ;
– Intégrer dans les dispositions réglementaires des PLU, et dans les projets, le recours aux techniques alternatives de gestion des eaux pluviales, notamment de récupération des eaux pluviales (récupérateurs d’eaux de pluie, toitures, réservoirs…) favorisant la rétention à la parcelle des eaux de pluie ;
– Inciter à la mise en oeuvre de chantiers « verts » ou « propres » : inclure des spécifications techniques « chantiers verts » (déchets, pollution, bruits, …) dans les CCTP, organiser des réunions de préparation, information et de sensibilisation avant et pendant les chantiers, mettre en place des indicateurs de suivi des objectifs fixés.
2- la notion de campus ou l’amélioration du cadre de vie
– Intégrer la préservation et la restauration de la trame verte dans les projets : maintenir les espaces existants et leur aménagement pour le public, créer de nouveaux espaces verts en lien avec les espaces existants qui renforceront le maillage sur l’ensemble du territoire, favoriser une gestion des espaces favorable au maintien de la biodiversité, intégrer des espaces de nature dans le tissu urbain par le biais du traitement des espaces libres de constructions (voies de circulation, talus, …) ;
– Réduire les effets de fractures urbaines en rapprochant les secteurs les plus éloignés des réseaux de transports en élaborant avec le STIF une nouvelle offre de transport de surface.
3- la mobilité durable
– Identifier les zones de ruptures dans le maillage des liaisons douces et élaborer un plan des mobilités actives à l’échelle du projet ;
– Garantir la prise en compte des modes doux dans tous les travaux d’aménagement d’espaces publics en lien avec le réseau existant ou en projet ;
– Pendant les phases de grands travaux, mettre en oeuvre les conditions garantissant une gestion efficace des flux et des circulations en modes doux sécurisée.
4- le développement urbain : oui, mais durable !
– Intégrer la réflexion sur la gestion des déchets le plus tôt dans la conception du projet afin de mettre en place un dispositif adapté et efficace ;
– Encourager l’intégration d’objectifs ambitieux en termes de consommation d’énergie (bâtiments à énergie positive, optimisation du recours aux énergies renouvelables…) notamment en mobilisant les outils financiers existants ;
– Conditionner la constructibilité selon des critères de performances énergétiques, recours aux énergies renouvelables, certification ; (pages 112-113)
« Orientations issues de l’évaluation environnementale du CDT
1- la notion de campus ou l’amélioration du cadre de vie
– Intégrer la préservation et la restauration de la trame verte dans les projets : intégrer des espaces de nature dans l’aménagement des espaces publics en lien avec le réseau de liaisons douces existant (notamment la coulée verte Bièvre-Lilas) ;
– Prendre en compte dans la scénographie urbaine des projets la préservation et la valorisation du patrimoine architectural et paysager existant ;
2- la mobilité durable
– Identifier les zones de ruptures dans le maillage des liaisons douces et élaborer un plan des mobilités actives à l’échelle du projet et en lien avec le réseau existant ou en projet, et en favorisant l’intermodalité ;
– Garantir la prise en compte des modes doux dans les travaux d’aménagement d’espaces publics ; » (page 121)
Jolie analyse sociologique :
« Du développement durable à la trame verte et bleue : une genèse de l’écosystème urbain »
Margot Sahaghian
6 octobre 2017
« Plongée dans les origines du développement durable et de la notion d’écosystèmes urbains : notre auteur nous entraîne dans sa recherche des causes de l’émergence de la biodiversité comme un thème décisif pour nos sociétés. Alors, du constat par l’ONU de l’existence d’inégalités environnementales au développement de la trame verte et bleue en France, n’y aurait-il qu’un pas ? »
« »La ville dense est encouragée dans le but de protéger les zones périurbaines. La recherche, orientée par les pouvoirs publics, constate pourtant que les espaces verts urbains sont le réceptacle d’une biodiversité spécifique et rendent des services écosystémiques essentiels à la ville.
Les sciences sociales s’emparent alors de ces thématiques, en étudiant l’interaction du citadin avec la nature9 et soulignent la dimension cumulative des inégalités sociales et environnementales. Quatre inégalités environnementales sont arrêtées10, en lien avec les courants de pensée relevés plus haut :
L’inégalité d’exposition aux nuisances urbaines (le bruit, la pollution) et aux risques (naturels, technologiques, industriels, sanitaires).
L’inégalité d’accès à l’urbanité et à un cadre de vie de qualité.
L’inégalité liée à l’héritage et au développement des territoires urbains : territoires industriels, périphérique, etc.
L’inégalité de capacité à agir sur l’environnement et à interpeller la puissance publique pour améliorer le cadre de vie. »
http://www.revuesurmesure.fr/issues/natures-urbaines-et-citoyennetes/du-developpement-durable-a-la-trame-verte-et-bleue-une-genese-de-l-ecosysteme-urbain)
Menu « Argumentaire – Bibliographie »
Actu’ Mars 2025 : Post LinkedIn : La Mairie de Paris annonce la baisse de la pollution intra-muros…
Nous avons aussi vu passer un article du Washington Post qui s’en « émeut ». Et nous ne pouvons approuver cet article qui omet de parler de la situation de Paris extra-muros, dont la tendance est à l’inverse !
Nous nous sommes permis de les interpeller car si la pollution a baissé dans Paris intra-muros ce n’est pas le cas derrière le périphérique en particulier à Gentilly !!!!
Donc Gentilly – pourtant zone ZFE – mais coincée entre les 2 branches A6 A et B et périphérique (voir cartes ci-dessus) est donc plus polluée qu’avant.
Il est urgent de renforcer et sauvegarder l’îlot vert de Gentilly !!!!
Source : un article de l’Ecole polytechnique :
« Paris : moins de voies dans le centre, plus de pollution sur le périphérique »
URL = https://www.polytechnique-insights.com/tribunes/planete/paris-moins-de-voies-dans-le-centre-plus-de-pollution-sur-le-peripherique/
Des centres plus verts, des banlieues plus grises ? Note IPP n°65 Mai 2021
Auteurs : Léa Bou Sleiman, Patricia Crifo, Benoît Schmutz
https://www.ipp.eu/publication/mai-2021-des-centres-plus-verts-des-banlieues-plus-grises/
https://www.ipp.eu/wp-content/uploads/2021/05/n65-notesIPP-mai2021.pdf (PDF)
Reportage en images
Pollution petite couronne parisienne
Des centres plus verts, des banlieues plus grises ? Note IPP n°65 – Mai 2021 Auteurs : Léa Bou Sleiman, Patricia Crifo, Benoît Schmutz https://www.ipp.eu/publication/mai-2021-des-centres-plus-verts-des-banlieues-plus-grises/ https://www.ipp.eu/wp-content/uploads/2021/05/n65-notesIPP-mai2021.pdf Source: AirParif (2017) et données de pollution et de population décrites dans l’encadré 1. Note : Cette figure représente une carte des quartiers de Paris, au niveau IRIS. Les IRIS colorés sont situés le long de la GP et au sud du périphérique sud. La population indiquée est issue du Recensement 2016. L’information sur l’évolution de la pollution est issue d’AirParif (2017) pour la GP et de nos propres résultats pour le périphérique. La population des IRIS striés n’est pas prise en compte dans notre quantification.
Promesses parisiennes / Piètons, transports et cadre de vie
Se rendre au travail dans Paris. Les promesses parisiennes non tenues : Aménagement de la Porte de Gentilly : un croisement d’entrée de l’autoroute A6A et entrée-sorties de périphérique, jouxtant l’entrée d ville et le seul passage via Paul Vaillant Couturier au RER B, sans bus parisien et sans piste cyclable, avec un parking relai créé sous Charletty pour désengorger Paris. Il y a… longtemps…. EN 2002, Gentilly et Paris décident de réaménager ensemble la porte de Gentilly qui voit passer 37 000 voitures par jour. Il était prévu une piste cyclable et un allongement de la voie des bus 21 et/ou 67 jusqu’au carrefour devant Ipsos. Dans les faits, ni piste cyclable, ni voies de bus. En 2015, on peut lire : « ce programme d’aménagements routiers a été voté par la Ville en avril 2015. Il se traduira par la création de 45 km de grands axes cyclables sécurisés (du nord au sud, d’est en ouest et le long de la Seine) conçues pour « doper » la pratique du vélo en ville. (…) à la mairie, on promet un changement de braquet dans le rythme des aménagements au 2e semestre 2016 et surtout début 2017. » (https://infos-75.com/droits/paris-ces-nouvelles-pistes-cyclables/) 2020 : nous ne voyons toujours rien venir!
Liaisons vertes d’intérêt régional
Cartes extraites du diagnostic et du PLU PADD 2007 de Gentilly (en cours). Lien et voir dossier PADD en particulier. https://www.ville-gentilly.fr/au-quotidien/cadre-de-vie/amenagement-et-urbanisme/plan-local-durbanisme-plu
PLU PADD 2006 : Préserver les ouvertures visuelles
PLU PADD 2006 : Préserver les ouvertures visuelles
Plan de Gentilly
Plan de Gentilly. L’îlot au coeur du coeur. Gentilly est coincée au coeur d’un triangle délimité par les deux branches de l’autoroute A 6 et le boulevard périphérique parisien.
Promenade des berges de l’A6A
Un grand projet inutile et couteux voir avec un impact négatif. GPI : Grand Projet Inutile : évitable (un contournement de quelques mètres n’aurait quasi rien coûté en abattant un muret…) et c’est un « coupe gorge » la nuit ou à la tombée du jour dès 16h-17h en hiver où je ne conseille pas aux jeunes filles de s’aventurer seules…. qui a remporté un prix de l’écologie dans la compet’ au greewashing !!! Un Maire et son adjoint fiers de leur classement… Les investissements publics très coûteux, sur le dos du citoyen par la région, et comble : par notre commune déjà surendettée alors qu’il s’agit d’une nuisance collective, la « promenade » (ponton) surplombe une autoroute d’état, Etat qui pourrait prendre en charge la totalité de la correction des nuisances qu’il nous impose, non?
Carence espaces verts
Carte des communes très carencées en espaces verts dont Gentilly fait partie. © IAU
Principaux objectifs du Sdrif
IdF solidaire et robuste • Résoudre crise du logement • Refonder dynamisme économique francilien • Rééquilibrer IdF IdF préservée et accueillante • Encourager la densification et l’intensification • Préserver les espaces ouverts et les paysages • Rendre les transports collectifs plus attractifs et optimiser l’exploitation routière • Gérer durablement les ressources naturelles IdF innovante • Optimiser fonctionnement logistique • Limiter risques et nuisances • Réduire les émissions de gaz à effet https://www.iau-idf.fr/fileadmin/NewEtudes/Etude_1404/indicateurs_SDRIF_2017.pdf
Synthèse SRADDET et TVB applicables à Gentilly
Résumé des usages, carences, situation, évolution des directives
Poster 2
Poster n° 2 : « Les bienfaits de la Nature en ville / La place de l’enfant dans la ville / L’usage de la ville par le genre » A l’heure du boom démographique et du dérèglement climatique et d’une perte de la biodiversité alarmante
Poster n°4 : Des exemples de concertation réussie, enjeux, démarches…
Poster n°4 : « Changeons d’air! » Disparition de plus de 3000 m2 d’espaces verts dans le quartier du Plateau ces dernières années et demain encore. Un projet à construire en concertation (premières pistes) : on peut penser à organiser une concertation citoyenne sur des usages innovants en suivant cinq axes de réflexion qui répondent précisément aux objectifs d’innovation du concours de la Métropole du Grand Paris, tout en respectant nos préconisations initiales.
IMG_20240330, parcelle 45
2024 – parcelle 45, au même endroit 2020 : avant, l’ancien jardin de Suzanne laissé à l’abandon depuis Pour lequel Agiv avait obtenu 70% de financements pour y faire un accueil du public pour entrer de façon sécurisée et visiter la prairie pédagogique (démolition, pergola, nettoyages et dépollution) Caducité du projet en 2024
Actualités du projet OCBO
Avancement et déploiement du projet OCBO et création de la prairie arborée à suivre sur le Blog ci-dessous :
Le dimanche 25 mai 2025 – Fête de la Nature sur l’îlot vert !
Le dimanche 25 mai 2025 - Fête de la Nature sur l'îlot vert ! 14h00 - 18h30 La prairie urbaine se déploie -...
Projet OCBO
Carte heuristique et interactive
Présentation du projet OCBO (Observatoire Citoyen de la Biodiversité Ordinaire – qui se prononce « Oh C’est Beau »). L »histoire, la mise en oeuvre et l’avancement du projet…
Le projet OCBO est aussi présenté au travers les petits films documentaires de l’association
ILOT VERT DE GENTILLY from Ilot Vert Gentilly on Vimeo.
Janvier 2017 : L’ilot Vert de Gentilly présente les enjeux de son aménagement dans le cadre du concours « Inventons la Métropole du Grand Paris ». Soutenez nous et signez la pétition : ilotvertgentilly.com/petition-en-ligne – Réalisation : Augustin Viatte.
Octobre 2021 : C’est l’histoire d’un collectif citoyen qui a tout fait pour sauver l’existence d’un espace vert face aux menaces de la bétonisation sous couvert d’un besoin de densification. Réalisation : Wilfrid Duval
Argumentaires / Analyses
Analyses territoriales argumentées
Suivi bibliographique des domaines concernés
Actions, témoignages, reportages…
Nulla porttitor accumsan tincidunt. Donec sollicitudin molestie malesuada. Proin eget tortor risus. Curabitur arcu erat, accumsan id imperdiet et, porttitor at sem. Ac feugiat ante. Donec ultricies lobortis eros, nec auctor nisl semper ultricies. Aliquam sodales nulla dolor. Vitae consequat augue. Vivamus eget dolor vel quam condimentum sodales in bibendum odio urna sit amet.